Le concert de the better thoughts to come commence. Le groupe est vraiment furieux. La voix du chanteur est de toute beauté. On doit jouer avec eux un peu plus tard sur la tournée et je me réjouis d’avance de pouvoir les voir à nouveau. Les gens du groupe se révèlent être des personnages charmants et intelligents de surcroît, ce qui ne gâche rien.
Tout d’un coup, le kaiser arrive affublé de son regard le plus sombre : « bon allez, il faut qu’on joue maintenant, dans 5 minutes ça sera trop tard ! ! ! »
C’est vrai qu’avec pierrick, on étaient un peu froid, et on a un peu fait les petits bras mais au final on est allé jouer… deux morceaux certes, mais deux morceaux quand même. Enfin des morceaux, c’est beaucoup dire, passqu’on a vraiment jouer comme des queues de pelles. La brune s’est déboîter la voix en chantant sans micro vu qu’on n’avait pas eu le temps de lui en installer un. J’ai mis des pains un peu partout dans les morceaux. Pierrick à oublier de s’arrêter de jouer sur les _ des breaks. Scötch a jouer avec son delay sur toute le premier morceaux (ce qui représentait, je vous le rappelle, quand même la moitié du set, bref, on a tous jouer sous le signe de la win. Mais on était content d’avoir pu s’incruster. merci a xav pour sa persévérance (pour une fois t’avais raison mais n’y reviens plus.) Let’s gig.

 

Viens ensuite Knut, qui nous livre là un set correct, mais Knut, maintenant, c’est une sorte de bulldozer. C’est bien huilé. Ça masse bien le cerveau mais ça manque peut être un peu de spontanéité. En tant que batteur, je ne peux cependant qu’apprécier le jeu de Roderic. Y’a pas a chier, c’est une des meilleures pieuvres que je connaisse.
Après avoir rouillé quelques temps devant le cheval blanc, nous voilà partis chez phil et élodie qui nous héberge ce soir. leur appartement est un espèce de temple dédié à la musique. Des centaines de lasers et vinyles sont empilés sur les murs et jonchent le sol. On s’installe paisiblement autour de sa grande table en bois et là, on a du fumer l’équivalent en herbe de la moitié de la forêt amazonienne – smoggy night -. Y’avait tellement de fumée à la fin de la soirée, qu’on arrivait plus à se voir les uns les autres dans l’appartement.. On a profiter de cette atmosphère particulièrement saine pour aller se coucher en chantant : allons nous coucher, dans un cendrier… ce soir-là, c’est la xav et la brune qui dormaient dans l’estafette… courage.
Nuit
Je me lève (et je te bouscule) avec la bouche pâteuse et une haleine à faire frémire un troll. Il est midi mais vu qu’on joue encore à reims ce soir, on a le temps de flâner un peu. Quand je revois la tête de mes comparses au lever du lit, je ne peux m’empêcher de me dire que le terme flâner n’est pas adéquate. Rôder conviendrait mieux. Un petit tour à la cathédrale s’imposait. L’architecture de cet édifice force le respect.
Petite séance de photos à l’éclairage des bougies pour la pochette du prochain album.
Fafa, xav et ju en profitent pour piquer une cinquantaine de bougie pour le set de ce soir. Overmars sponsorisé par le vatican… in nomine patrised spiritus sanctus
Nous ne tardons pas trop à nous diriger vers la salle dans laquelle doit se passer ce petit festival grindifiant. 6 groupes en tout si mes souvenir sont exact, dont le groupe de ralph : my own lies. Vraiment, revoir ce pingouin ne m’enchantait guère. Lors de notre passage à manheim, le pseudo concert qu’il avait organiser pour nous en sortant 4 fly (véridique ! ! !) de son ordinateur, m’était un peu rester en travers de la gorge.
Bref… 5 groupes de grind/fastcore… et nous, venu porter la bonne parole du doom festif. Franchement la soirée fut merveilleuse. L’ambiance était au beau fixe. Beaucoup de bon gars ce soir-là…awesome ! même l’épisode ralph n’a pas réussit à assombrir nos humeurs.
L’épisode ralph est classé top secret mais si vous voulez tout savoir, cliquez ici : it’s fôôôcked.
La plupart des groupes étaient franchement de bonne facture. Quant à nous, nous avons livré, sans le savoir, notre meilleur concert de la tournée. On peut dire que nous avons joué avec force et vigueur et qu’il y’a eu des moments où ça moshait sévère ! (même jubesse était enthousiaste, c’est vous dire !).

Après une petite surprise de notre ami fafa, la soirée à finit relativement tôt étant donné que les concerts ont débutés à l’heure. c’était vraiment très appréciable, on a donc pu charger le matos tranquillement et aller se finir chez phil. Re belotte. Au passage, merci infiniment à lui et élodie pour leur accueil plus que chaleureux et leur gentillesse.
Vers 3 heures, je craque et je rejoins pierrick dans le van. Le trajet pour rejoindre le camion, dans le noir, était dangereux : la rue était miné de merdes de chien. Et quand je dis miné, je suis bien en dessous de la vérité. Il m’a fallut me concentrer à mort et utiliser la ruse pour arriver immaculé des pieds jusqu’à mon lit. Pierrick m’attendait là, déjà couché, nu comme un ver et offert. Il faisait froid dans le van mais nous avons eu vite fait de nous réchauffer.
N’empêche, le réveil fut rude. Nos habits étaient humides et glacés, le vent nous a chopé à la gueule lorsque nous sommes sortis… ourg…
Petit dèj réussit, on rassemble nos affaires, prêts à partir lorsque la brune sort soudain des gogues suivit de très près par une odeur pestilentiel. Non content d’avoir défragmenter les toilettes de ce pauvre phil, il les avait par la même occasion condamné ad vitam eternam. Ce petit évènement a, vous l’imaginez aisément, un peu précipité notre départ. Nous avons passé à reims deux jours inoubliables.
Exit reims, noeux les mines nous voilà.

 
RETOUR SUITE